Tract de février 2012
La CFDT négocie et signe un accord novateur sur l'égalité professionnelle
Cet accord est à la négociation depuis avril 2011. Préalablement nous avions prorogé le précédent accord qui couvrait la période juin 2007-décembre 2010.
Cet accord est particulièrement novateur car, à l’initiative de la CFDT, il intègre de nouveaux engagements sur la Gestion des Carrières (article 6) ainsi que sur les Rémunérations (article 7).
Pour la Gestion des Carrières, l’accord s’appuie sur la Convention Collective en faisant le lien entre chaque métier tel que défini à la Banque Courtois, et des niveaux Convention Collective minima.
Chacun pourra ainsi déterminer si les compétences qu’il déploie dans l’exercice de son métier sont, à minima, reconnues par le niveau contractuel adéquat.
En ce qui concerne les Rémunérations (Rémunération Contractuelle Annuelle), l’écart entre le minimum et la moyenne au sein d’un niveau Convention Collective (pour une même ancienneté) ne devra pas dépasser 8% (actuellement jusqu’à 18% d’écart pour les techniciens, et jusqu’à 28% pour les cadres !!!)
C’est un premier pas !
Les écarts constatés de niveaux Convention Collective ou de Rémunérations seront corrigés sur la durée de l’accord (jusqu’à fin 2014) en traitant prioritairement les salariés les plus anciens.
L’accord prévoit également la reconnaissance des compétences acquises au quotidien dans l’exercice du métier, en intégrant un examen particulier de tous les salariés qui n’auraient pas été bénéficiaires d’un changement de niveau depuis au moins 12 ans (65 salariés bloqués dans le même niveau Convention Collective depuis plus de 12 ans !!!).
Nous aurions préféré davantage de volontarisme de la part de la Banque Courtois, mais le signal est là !
Des objectifs précis permettront de mesurer la volonté de la Banque Courtois d’inscrire l’égalité professionnelle dans les faits :
- Passer à 40% minimum de femmes Directrices d’Agences à fin 2014 (34% fin 2010)
- Passer à 50% minimum de femmes Cadres à fin 2014 (41% à fin 2010)
Sachant que plus de la moitié de l’effectif est féminin !
Il ne s’agit pas d’accepter « presque rien, plutôt que rien du tout » comme cela est proposé par la Direction depuis plusieurs années lors des négociations annuelles obligatoires (par exemple sur les salaires).
Il s’agit de construire un outil au service des salariés et de l’Egalité Professionnelle.
C’est pourquoi la CFDT qui a voulu être force de proposition sur ce sujet, signe le texte ainsi élaboré.
Contactez votre délégué CFDT pour toute demande d’explication.