VÉTO DES ÉLUS SNB-CGC

Le Véto des élus SNB-CGC sur le suivi des salariés impactés par les projets majeurs !!!

OU

C’est l’histoire des élus SNB-CGC qui votent contre une mesure de protection qui ne leur coûte rien, mais qui peut coûter cher aux salariés…

Rappelez-vous ces deux projets dits MAJEURS qui touchent actuellement la Banque Courtois :

*le projet « INDIGO » qui entraîne entre autres, la SUPPRESSION de 8 postes de travail, la DISPARITION du site du PSB Bordeaux, l’EXTERNALISATION de 5,5 postes et le report de tâches en agences…

*le projet « FILIERE FINANCE » (=disparition des services comptabilité, suivi comptable et facturation) qui permet entre autres de SUPPRIMER 9 postes de travail, un service comptabilité, un service suivi comptable, un service facturation, d’EXTERNALISER postes et missions jusqu’à BUCAREST…

Sur ces deux projets, bien que la CFDT se soit positionnée CONTRE, nous avons obtenu de la Direction que les salariés concernés soient encadrés par les mêmes mesures protectrices que celles applicables en la matière au Crédit du Nord !

Parmi ces mesures (reprises ci-après), il est prévu que plusieurs entretiens avec la DRH soient fixés, que des propositions écrites soient adressées, mais aussi qu’en cas de difficulté à reclasser certains salariés, il soit possible d’en référer à un Comité Paritaire de Suivi qui se réunirait au niveau du Groupe Crédit du Nord afin de trouver des solutions correctes aux cas les plus complexes.

Afin de valider ce dernier point, il ne restait plus qu’à désigner deux représentants de la Banque Courtois à ce Comité de Suivi. Cette désignation était prévue à l’ordre du jour du Comité d’Entreprise du 31 mars dernier. La décision des élus des différentes Organisations Syndicales a été la suivante :

 

Extrait du PV du CE du 31/3/2016 page 15 :

(…) Mme CANITROT (SNB) : Le SNB est donc contre la désignation …

M. LARIVE (SNB) : Tout à fait.

Mme CANITROT (SNB) : FO ?...

M. LATOURNERIE (FO) : FO s'abstient.

Mme BLEUSE (CFDT) : Et la CFDT vote pour la désignation, puisque vous nous contraignez à rentrer dans un vote de ce type-là.

M. LEVAUFRE : Donc si je comprends bien, à ce jour le C.E. de la Banque Courtois ne mandate pas de représentants de l'instance au CPAS (Comité Paritaire de Suivi) du Groupe Crédit du Nord pour les projets "Filière Finance" et "Indigo". C'est clair ?

M. LARIVE (SNB) : C'est clair.

M. LEVAUFRE : Merci.(…)

Le résultat du vote a donc été le suivant : (SNB 6 voix contre, FO 1 voix s’abstient, CFDT 2 voix pour deux représentants au CPAS). Rappelons qu’au CE 9 voix s’expriment.

 

Voilà comment AUCUN REPRESENTANT SALARIE de la Banque Courtois ne pourra intervenir A CE COMITE PARITAIRE dont la 1ère réunion a été fixée fin juin, pour trouver des solutions aux éventuels problèmes de reclassement des salariés concernés !!! Alors même que cela ne coûtait RIEN que d’en voter le principe…

 

Quels sont les engagements sociaux de la Banque Courtois et du Groupe ?

 

Les engagements pris par les Directions de la Banque Courtois et du Groupe Crédit du Nord (à la demande de la CFDT), afin que tous les salariés, en particulier les salariés du PSB de Bordeaux ainsi que ceux de la comptabilité, du suivi comptable et de la facturation, puissent bénéficier de protections identiques à l’échelle du Groupe Crédit du Nord, consistent pour l’essentiel en :

- Un entretien informatif et exploratoire avec la DRH pour tous les salariés concernés par la suppression de leur poste de travail ;

- Puis, un entretien dans le cadre duquel la DRH formulera une proposition écrite d’affectation ;

- Un deuxième entretien DRH en cas de refus, accompagné d’une deuxième proposition écrite d’affectation ;

Ces deux propositions écrites préciseront la description des mesures d'accompagnement, l'évolution de rémunération et la formation envisagée ;

- Les délais de réponse seront également mentionnés tant pour les salariés que pour la DRH ;

- Si le salarié le souhaite, il peut être accompagné par un représentant du personnel de son choix dans le cas d’un refus de la deuxième proposition ;

- Le « droit à l’échec » est également reconnu dans le cas de l’exercice d’un nouveau métier, et permet un nouveau repositionnement.

De plus :

L’accord sur la mobilité signé à la Banque Courtois s’applique bien évidemment.

 

Pour la CFDT, il ne s’agit pas seulement de « ne laisser personne au bord du chemin » (cf. Le Président), mais qu'aucun salarié, actuellement du PSB, demain de la comptabilité, du suivi comptable et de la facturation, et après-demain d’où … ???,  ne se trouve obligé d'aller exercer un métier qu'il ne veut vraiment pas exercer ou à un endroit où il ne veut vraiment pas aller.

 

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